BELENOS

Big data et la médecine du futur

Wearables technologies, applications de santé connectée, robotique chirurgicale, réalité augmentée… Chaque jour, de nouvelles choses sont rendues possibles grâce aux nouvelles technologies ! Désormais vues comme la clé de l’amélioration des soins patients aux Etats-Unis, il semblerait que ce ne soit plus qu’une question de temps jusqu’à ce que la technologie révolutionne complètement notre système de santé.
Etude, analyse et prédictions d’Insurance Quotes.

Une médecine obsolète

Beaucoup d’américains pensent aujourd’hui que la médecine traditionnelle est beaucoup trop chère et ne peut plus répondre aux besoins des patients.

Plusieurs points essentiels sont remis en cause notamment parce que la santé est davantage symbolisée par l’exercice de la médecine que par les sciences elles-mêmes, la plupart des décisions médicales sont basées sur :

Le résultat ? Pour le même patient, 3 docteurs différents peuvent arriver à 3 diagnostics différents.

Partant de ce constat, un étude américaine a démontré que ces erreurs de diagnostics causent le décès de plus de 40 000 patients admis en soins intensifs par an.

Le Big Data : vers le progrès et au-delà

Une nouvelle approche de la médecine semble inévitable. La médecine traditionnelle, basée sur les connaissances des médecins, semble être amenée à grandir main dans la main avec l’intelligence artificielle. Grâce à la combinaison de données de plusieurs dispositifs médicaux et des nouvelles technologies, les professionnels de santé auront l’opportunité de prendre davantage de recul sur sur l’exercice de leur métier. L’utilisation des données de santé permettrait également une analyse moins onéreuse des symptômes pour arriver plus rapidement au bon diagnostic.

Si ce secteur continue à progresser, l’analyse de données de santé et deviendra de plus en plus claire et précise. Cela réduirait les coûts, les charges de travail des chercheurs et améliorerait nettement le système de soins auquel sont confrontés les patients.

Il sera possible que la technologie puisse s’occuper de 80% des activités médicales. Mais comment est-ce possible ?

Majoritairement, les médecins répondent à de nombreuses responsabilités tels que :

Ces activités médicales pourraient être assurées par des ordinateurs (capteurs) qui génèrent des données de santé et les analyse automatiquement.

Les ordinateurs sont meilleurs que les médecins pour :

91% des assistants médicaux ont eu des résultats plus précis en utilisant un programme de diagnostics informatiques durant des essais cliniques sans utiliser des recherches en laboratoire, l’imagerie ou des examens.

Exemples concrets : L’utilisation du Big Data en santé

Depuis quelques années, l’explosion du secteur des applications de santé connectée vous permet d’avoir un aperçu de la quantité de données de santé générée chaque jour.

Aux Etats-Unis, en prenant pour exemple les maladies cardiaques, on peut citer AliveCor. Cette application à télécharger sur iPhone s’accompagne d’un boîtier à accrocher sur votre smartphone et permet de réaliser une ECG quotidienne (électrocardiograhie) pendant une année pour moins de 1$. Cet objet de santé connectée enregistre non seulement un éventail de données complémentaires afin de proposer un compte-rendu précis à son porteur et il revient largement moins cher qu’une consultation médicale ! Cela permet au patient de contrôler toute l’année son rythme cardiaque, pour une somme dérisoire et sans se déplacer, et d’envoyer ses résultats à son médecin pour prévoir une éventuelle consultation.

D’autres exemples très probants existent encore Outre-Atlantique. Ne serait-ce que pour citer CellScope (scanner sa peau pour analyser les lésions) ou encore Eyenetra (pour réaliser son test de vue à la maison).

En France, l’évolution médicale se met progressivement en route. Les présidentielles de 2017 seront notamment l’occasion pour de nombreuses startups d’émerger grâce à des projets innovants qui vont permettre une nette amélioration des soins pour les patients.
Pas à pas, des entreprises telles que Hartmann (e-Pansement) ou Sanofi (Diabphone) aident ces projets à grandir et à conquérir le corps médical français.

Sources :

Quitter la version mobile